Cela fait déjà plus d’un mois que je suis montée à Paris pour faire ma demande de témoins. Déjà. J’ai l’impression que c’était hier, le temps passe décidément trop vite. Mais rassurez-vous je me souviens de tout, et je vais donc pouvoir tout vous raconter. Je n’ai pas filmé car je voulais profiter à 100% de chaque moments en compagnie de mes amies mais j’ai pris le temps de faire quelques photos. Revenons ensemble sur ce week-end de folie !
Merci Oui Go !
Il faut savoir que j’ai payé seulement 20 euros l’aller-retour en train. C’est mon record ! D’habitude les billets de train sont à 30 euros avec la carte jeune et entre 50 et 70 euros sans carte d’abonnement (bien sur cela dépend d’où vous partez). C’est Camille, ma témoin, qui m’a fait découvrir Oui Go, les trains Low Cost. Dieu merci. La différence : pas de service à bord, pas de bar, pas de poubelles, un seul bagage autorisé (supplément de bagages payant), présentation obligatoire 30 minutes avant le départ… Mais après tout qu’est-ce qu’on s’en fiche ! 20€ c’est tellement le graal ! Il y a juste un point qui différencie Oui Go des autres trains : la gare d’arrivée. Pas d’Austerlitz, ni de Gare de Lyon et encore moins de Montparnasse. Le Oui Go desserre Massy, Marne la Vallée et Aéroport Roissy Charles de Gaulle.
L’arrivée
C’est pourquoi après avoir voyagé 2 heures à bord du train bleu et rose (il est trop beau !) il fallait rajouter une heure de RER. Je suis donc arrivée pour la première fois de ma vie à Massy aux alentours de 12h30. J’avais un peu peur de me perdre, ou de ne pas trouver facilement le RER mais tout est indiqué ! J’ai eu aucune difficulté à me rendre jusqu’au quai du RER C pour rejoindre ma meilleure amie dans le 9ème arrondissement.
Mais je tiens à vous partager cette info pour pas que vous vous fassiez piéger, comme moi. J’ai voulu acheter une carte de 10 tickets de métro à la borne, car il y avait nettement moins de monde et parce que j’avais l’habitude de m’en servir. GROSSE ERREUR ! Je me suis fait voler car j’ai dit que je voulais 10 tickets Paris Zone 1 et la machine m’a fait payer 10 tickets toutes zones (de 1 à 5). Je ne vous dit pas le tarif ! Si si je vais vous le dire : 29.20 euros. Mais ça je m’en suis rendue compte bien après.
Primark
Après une heure de RER combiné au métro, j’ai retrouvé Claire, meilleure amie et témoin, à son bureau. Elle m’a prêté ses clés pour que je puisse déposer ma valise et mon sac chez elle. Allez encore un peu de métro ça fait pas de mal ! Puis j’ai retrouvé Camille, qui m’a emmené chez PRIMARK, situé à Créteil. C’est reparti pour du métro ! Je ne connaissais ce magasin que de nom, avec toutes les blogueuses qui nous dévoilent leurs jolies trouvailles sur les réseaux sociaux.
Et c’est vrai qu’il y a de quoi y passer des heures. Tous les rayons sont répertoriés par type ou genre de produits : les pulls sont regroupés dans l’entrée à gauche, puis arrive les tops, ensuite les manteaux et le rayon sport avec leggings, brassières, sweat et t-shirt. Sans oublier les sacs, les valises, les chaussures etc. Et à l’étage vous retrouverez la décoration, les gadgets (on a jamais assez de gadgets!) et les collections pour les enfants. Bref, il y a de quoi faire ! Je suis assez fière car j’ai seulement acheté un bonnet à 4 euros (Applaudissement).
Les Tuileries
Ensuite nous avons rejoint Claire à la sortie de son travail aux alentours de 18h30 aux Tuileries. J’aime beaucoup cet endroit, surtout à cette saison avec ce temps. Le soleil se couchait derrière la Tour Eiffel, et il y avait une ambiance particulièrement douce et apaisante. Après l’euphorie des magasins et des transports, cela faisait du bien de souffler dans un si beau cadre. J’espère que vous comprendrez mon ressenti en visionnant ces quelques photos.
Puis nous sommes allées toutes les trois, au vernissage de l’appartement de l’amoureuse. Je vous avais tout raconté dans cet article. Ce fut une superbe soirée. Entre coupe de champagne, démonstration de danse, découverte d’artisans créateurs, et discussion autour du mariage… Une soirée surréaliste mais qui a bien eu lieu ! Je vais me marier et il faut vraiment que je me mette ça dans le crâne (Mais c’est tellement diiiingue !).
Deux demandes sur quatre
Le lendemain matin, nous avons retrouvé ma troisième témoin, Nour. Son train est arrivé vers 9h30. Avant d’aller la récupérer au coin de la rue et avant d’acheter quelques viennoiseries, j’ai fait ma première demande.
J’étais dans le canapé lit du salon. Le réveil venait de sonner et mon portable affichait un SMS de Nour qui m’expliquait que le train avait 30 minutes de retard. Gros soulagement car je n’étais pas du tout prête. Cinq minutes plus tard, Claire me rejoint au lit. C’était le bon moment ! Je me lève tranquillement pour aller récupérer la pochette tant attendue (je vous ferais un article sur celle-ci!) que j’avais cachée la veille dans un grand placard du salon. Elle y était encore – OUF. Bien sûr je le savais, je ne vois pas comment elle aurait pu s’enfuir mais après tout on ne sait jamais !
Evidemment elle a répondu oui puisque de une on en parle depuis l’âge de 12 ans, et de deux parce que je lui avais déjà dit. Mais j’avais vraiment envie de faire une demande officielle c’est pourquoi j’ai organisé tout cela. C’était un beau moment entre meilleures amies.
Nous avons donc récupéré les croissants, les pains au chocolat et Nour aux alentours de 10h15. Et c’est au moment du petit déjeuner que j’ai fait ma deuxième demande. Elle m’a rendu tellement contente avec son gros « Ouiiiii » et j’étais ravie de la voir heureuse à ce point là. J’ai évidemment pensé à filmer le moment pour pouvoir m’en souvenir pour toujours !
La rue Crémieux
Après ces deux demandes de témoins plus que réussies, nous sommes allées nous balader. Sur la liste des choses que je voulais absolument faire : découvrir la rue Crémieux. THE rue à voir, et à instagramer ! C’est vrai, on la voit par-tout. Je n’ai pas été déçue. J’adore toutes ces couleurs sur chacune des maisons : du bleu, du jaune, du vert, du violet, du ROSE ! Je me serais crue à Belle-Ile-en-mer, ou en Corse. Nous en avons profité pour faire quelques photos et j’avais demandé à Claire de me prendre en photo pour faire un look. Si vous ne l’avez pas vu, c’est par ici.
Boutiques et déjeuner basque
Qui dit journée entre filles, dit ? Boutiques pardi ! Claire nous en a fait découvrir deux super sympa !
La première s’appelle Les fleurs (5 rue Trousseau). C’est simple j’achèterais TOUT. Je dis bien tout car tout me plait. Vous y trouverez des plantes, de la vaisselle, des vases, des coussins, des cadres, des paniers, des corbeilles, des vitrines, des guirlandes, des miroirs, des objets de décoration, des affiches, de la papeterie, des stickers, des luminaires, des bougies, mais aussi des accessoires, des sacs et même des bijoux. C’est simple ne me lâcher pas ici à Noël…
La seconde s’appelle Nadja Carlotti (13 bis rue Keller). On y trouve le même genre de produits : accessoires, bijoux, déco, papeterie… La boutique est moderne, simple, et chic.
Après s’en être mis plein les yeux, nous avons déjeuné Chez Gladine, un très bon restau qui propose des spécialités basques. Max aurait trop kiffé ! Un petit aperçu de leur carte : poulet basquaise, piquillos à la morue, piperade, omelette basque, chipirons à la Biscaïna, confit de canard, pavé de canard sauce roquefort, andouillette sauce moutarde à l’ancienne, bavette au poivre vert. Et tout cela à des prix très abordables ! Foncez-y.
Les colonnes de Buren
Après le repas, nous avons fait la deuxième chose sur ma liste : les colonnes de Buren, un second lieu très prisé sur Instagram. J’étais curieuse de voir à quoi cela ressemblait en réalité. Malheureusement le soleil est parti pour laisser place à une pluie bien pénible. Heureusement Claire et Nour avaient prévu les parapluies ! Cela n’a pas gâché le moment et j’a pu admirer cette architecture bien spéciale.
La Tour Eiffel
Nous avons fini par rejoindre Camille, ma troisième témoin. La dernière chose que je voulais faire sur ma liste : dire bonjour à Madame Tour Eiffel. Je l’ai toujours aimé. Même après avoir vécu deux ans à Paris, j’aime aller la voir. Cela me rappelle de bons souvenirs. Il était donc hors de question de quitter la capitale sans l’avoir vu. J’avais une idée de photo en tête (merci Instagram et @Ohhcouture). Nous avons tourné pendant longtemps à la recherche du lieu parfait. C’était assez drôle, même si au final nous ne l’avons pas trouvé. Mais finalement, un bout du rue a fait l’affaire et j’étais plutôt satisfaite, au grand bonheur des filles.
Après cette photo, nous sommes remontées sur le pont de bir hakeim pour prendre du recul. Il y avait quatre grosses voitures garées sur le côté : une Mercedes, une limousine, un gros 4×4 et une berline : la grande classe quoi. Et en marchant nous avons aperçu quatre mariés qui se faisaient tous photographier les uns à la suite des autres sur ce pont. C’était bien marrant et ça aurait valut la photo mais je n’ai pas osé.
Troisième demande sur quatre
Aux alentours de 17h30, nous sommes allées à la Gare d’Austerlitz. Nour avait son train à 19h30. En attendant le départ, nous nous sommes posées dans un café pour parler de mariage, et de notre belle journée passée toutes ensemble. Et il était temps pour moi de poser à Camille la grande question.
Trois jours auparavant, c’était son anniversaire. J’en ai donc profité pour lui donner une jolie carte. J’ai pris le soin d’écrire de la même manière du début à la fin pour ne pas éveiller les soupçons. Elle n’y a vu que du feu ! Mais après avoir tout lu, rien est sorti de sa bouche à part un « Ohhhh ». Je me souviens lui avoir dit :
Tu as lu la question ?
A cela, elle m’a répondu « Oui, oui ». J’ai alors enchaîné avec « Oui tu as lu la question ou oui c’est ta réponse? ». Elle était toute perturbée et elle s’est mise à pleurer. TROP MIGNOOOONNE QUOI ! Elle a fini par me répondre oui je vous rassure ! C’était un beau moment.
La journée est passée très vite. Trop vite. Mais comme on dit si bien, toutes les bonnes choses ont une fin. Et après tout, ce n’est que le début d’une longue série ! Merci à toutes les quatre pour ce super week-end que je ne suis pas prête d’oublier.
Et une grosse pensée à Charlotte, ma meilleure amie qui vit à Montréal qui sera ma quatrième témoin. On ne t’oublie pas!
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