Du talon au crampon - Un tour au marché de Noël de Tourny à Bordeaux

La période des fêtes de fin d’année est officiellement lancée ! Et qui dit Noël dit… Marché de noël bien sur ! J’adore me balader dans les allées du marché! C’est quelque chose qui me tient à cœur, depuis quelques années maintenant. Pourquoi? Parce que j’aime me promener, j’aime le shopping, j’aime l’odeur des marrons, j’aime la joie de vivre des enfants, j’aime le sourire des commerçants, j’aime les illuminations et j’aime les petits produits artisanaux. Pour moi, c’est le marché de noël qui lance le dernier mois de l’année !

Lorsque j’habitais chez mes parents, la ville de Vierzon ne faisait pas de marché de noël. Du coup on allait à celui de Bourges, mais c’était très rare. C’est peut-être arrivé deux ou trois fois seulement. Nous notre truc c’était de passer des heures à la Fnac. On préparait notre liste et on passait des heures dans les rayons de livres et de DVD car il y avait toute une sélection spéciale « noël ». Vous savez, les coffrets DVD sur des thématiques telles que James Bond, comédies romantiques, comédies françaises, Disney, aventures etc… Et les beaux livres collector sur la mode, le sport, la musique, le cinéma, et j’en passe. Voilà, nous on préférait rester enfermés avec la foule. Chacun ses goûts hin ! Cela dit, les grands marchés de Noël sont autant envahis de monde que dans les magasins !

Quand j’étudiais à Paris, je tenais absolument à voir le marché de noël des Champs Élysées. Il est immense ! Je m’en souviens comme si c’était hier, on ne pouvait pas marcher normalement tellement il y avait de monde. Bloqués tous les 5 mètres, cela enlevait toute la magie de la promenade. On se bousculait et on ne pouvait pas voir le contenu des chalets. Surtout du haut de mon mètre soixante !

L’an dernier j’ai fait celui de Bordeaux. Et je peux vous dire que je m’en souviendrais à vie! Pourquoi ? Parce qu’il s’est passé un truc ce soir là. Vous voulez le savoir? Max ne va pas faire le malin maintenant… Mais bon, c’est une anecdote qui vaut le coup d’être racontée! Alors je m’y lance.

Nous étions le 26 décembre 2015 aux alentours de 18h00. Le marché fermait ses portes le soir même alors je tenais vraiment à y faire un tour avant la fermeture. Noël est passé mais il aurait eu un goût d’inachevé sans cette petite promenade. Nous nous garons au parking Tourny, puis nous commençons le marché par l’allée principale. Il y a des lumières partout : sur les chalets et dans les arbres. C’est magique ! Les gens sont souriants, ils boivent de la bière et tout semble aller. Nous nous arrêtons ensuite devant un monsieur qui fait une démonstration d’un jouet : c’est sympa, les enfants ont l’air conquis. Puis nous avions envie de boire un verre. Et la Max met la main dans sa poche de manteau. Il me regarde et me dit « Je n’ai pas mon portefeuille ».

Bon, vous allez vous dire que c’est pas bien grave. Mais attendez la suite…

Il fouille toutes ses poches : celles du manteau, celle du jean, et celle de son sweat. Rien. A mon tour, je regarde dans mes poches et dans mon sac à main puisqu’il n’a pas l’habitude de le prendre avec lui car figurez-vous que je viens de lui offrir. Son cadeau de noël était donc un beau portefeuille en cuir noir de la marque Diesel. J’avais trouvé que c’était une bonne idée car il avait de plus en plus de liquide sur lui mais il n’avait rien pour le ranger. Dans un soucis de sécurité, le portefeuille me paraissait être une évidence. Manque de bol…

Nous décidons d’aller à la voiture. Je rappelle qu’il est 18h30 et que nous sommes restés sur le marché environ 10 minutes. Mais rien non plus dans la voiture. Nous avons regardé partout, sous les sièges, dans le coffre, dans la boite à gants, dans les vides poches : PARTOUT mais rien. Max appelle sa mère pour savoir si le portefeuille traine sur la table du salon, car il se rappelle l’avoir vu à cet endroit avant de sortir. Mais non, il n’y a rien sur la table. Nous décidons de rentrer à la maison pour chercher à nouveau. Au bout d’un quart d’heure de recherche, Max commence à paniquer et un flash lui revient. Il se revoit poser le portefeuille avant d’enlever son manteau, qu’il finira pas mettre à l’arrière de la voiture. Et devinez quel est cet endroit… le toit de la voiture!!! Non ce n’est pas une blague. D’ailleurs ce n’est pas la première fois qu’il pose quelque chose sur le toit! Je me souviens en Corse, il avait posé une bouteille d’eau, puis avait roulé deux mètres pour apercevoir dans son rétro la bouteille tomber sur le sol… Cela ne lui a pas vraiment servi de leçon. Du coup, nous avons cherché le fameux cadeau de noël sur la route. Il faisait nuit, on ne voyait pas grand chose : merci la torche de l’iphone ! Nous avons fait toute la route puis Max a eu l’idée de refaire tout le chemin de chez ses parents jusqu’à la place Tourny. Ses parents habitent à Bordeaux Caudéran, proche de Mérignac alors autant vous dire que ce n’est pas à côté ! Max a donc pris un vélo et s’est lancée à la recherche du cadeau maudit, c’est comme ça que nous l’appelleront maintenant, aux alentours de 19h30. Je n’étais vraiment pas rassurée. J’avais peur qu’il se passe quelque chose de grave, qu’il se fasse renverser… un véritable film se dessinait dans ma tête. Les minutes passaient et toujours pas de nouvelles, puisque dans l’élan Monsieur avait oublié d’emmener avec lui son téléphone! Donc il m’était impossible de le contacter, ce qui me faisait davantage stresser.

Il a fini par rentrer vers 20h30… bredouille! Le cadeau maudit n’était pas sur le chemin, mais certainement dans la poche d’un inconnu très chanceux. De un, il avait un beau et tout neuf portefeuille, et de deux, il était riche, ou presque, puisqu’il y avait plus de 500 euros dans celui-ci! Quand je vous disais que Max avait du liquide… Les primes de fin d’années en cash font très plaisir mais là je peux vous dire qu’il avait la haine. Il y a de quoi pas vrai? En attendant, il y a quelqu’un qui a passé un beau noël grâce à nous ! J’espère qu’il l’avait mérité!

Voilà donc mon petit détour au marché de noël de Bordeaux. J’espère que cette année j’aurais le temps de l’apprécier à sa juste valeur et ne pas le détester, car au fond, si je n’avais pas eu envie d’aller au marché, Max aurait encore son cadeau et ses sous…