Revenons sur notre séjour parisien. Après les passages secrets et l’ascension de l’Arc de Triomphe, découvrons ensemble le Musée du Louvre ! Depuis le temps que je voulais le visiter… C’est chose faite et j’en suis très heureuse. Dans l’ensemble j’ai été satisfaite malgré quelques œuvres emblématiques que je n’ai pas pu voir pour cause de travaux.
Il faut savoir que l’entrée de tous les musées (ou presque) parisiens est gratuite pour les moins de 26 ans. Du coup nous avons sauté sur l’occasion. Ca aurait été vraiment dommage de ne pas en profiter. Inutile d’acheter des billets même gratuits, en amont, il suffit de vous présenter à l’entrée du musée avec votre carte d’identité ou votre passeport.
Nous n’avions pas envie de faire la queue alors nous avons fait en sorte d’arriver au musée pour l’ouverture. Finalement, nous y sommes arrivés pour 09h30 au lieu de 09h00. Il y avait déjà une file d’attente mais elle n’était pas excessive. En plus il y avait un beau ciel bleu et le soleil tapait sur la pyramide alors c’était agréable de patienter dans ces conditions. Bon, mise à part le vent glacial qui soufflait…
Nous sommes rentrés dans la pyramide après 20 minutes d’attente. Après avoir descendu les escalators, nous nous sommes retrouvés dans un immense hall. Il y avait beaucoup de monde, et ça sortait de tous les côtés : une vraie fourmilière. Pour ne pas nous perdre et pour éviter les allers-retours, nous nous sommes munis du plan du musée (disponible à l’accueil). Il est vraiment bien fait et facile de compréhension. Les œuvres les plus connues y figurent. Génial, nous savons où aller ! Direction l’entrée Denon, au premier étage dans la salle Peintures italiennes pour rencontrer Madame la Jonconde !
Peintures / Italie – Aile Denon
La Joconde
J’avais tellement hâte de la voir de mes propres yeux ! Un peu comme tous les autres touristes étrangers soit dit en passant… On s’est précipité dans le couloir des peintures italiennes. Un peu trop d’ailleurs car nous l’avons loupé. Demi-tour droite ! On rebrousse chemin et on regarde plus attentivement. Et là, dans cette moyenne salle carrée, un gros attroupement de touristes dégainant leur appareil photo. Elle était là, en face de nous à une trentaine de mètres… Enfermée dans un verre, digne des plus grands systèmes de sécurité, elle risque pas de s’envoler. C’est alors que j’imaginais comme dans les films, des braqueurs professionnels qui essaieraient de dérober cette oeuvre tant reconnue. Ça serait stylé ! Mais je suis vite retournée à la réalité quand j’ai vu tous ces chinois face à elle. Elle était mitraillée dans tous les sens, une vraie star. Moi aussi je voulais la prendre en photo. Je me suis donc faufilée à travers la foule. C’était pas évident de la voir du haut de mon mètre soixante mais j’ai pu réaliser cette photo qui représente vraiment la réalité.
Pour la voir de plus prêt je me suis décalée sur la gauche car il y avait beaucoup moins de monde. J’ai pu en profiter d’avantage. Et Max a même réussi à me prendre en photo devant (plus touristique tu meurs!).
Ce qui nous a le plus étonné : la scénographie. La peinture est exposée sur un immense mur, qu’elle a rien que pour elle. C’est impressionnant ! Mais pas autant que la peinture qui se trouve juste en face d’elle…
Portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, dite Monna Lisa, la Gioconda ou la Joconde
- Département des Peintures : Peinture italienne
- Leonardo di ser Piero DA VINCI, dit Léonard de Vinci (Vinci, 1452 – Amboise, 1519)
- Hauteur : 0,77 m. ; Longueur : 0,53 m.
Où le trouver ? Aile Denon / 1er étage / Salle de la Joconde / Salle 6
Le portrait fut probablement commencé à Florence vers 1503. Il s’agirait du portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, marchand d’étoffes florentin, dont le nom féminisé lui valut le « surnom » de Gioconda, francisé en « Joconde ». La Joconde ne fut sans doute pas livrée à son commanditaire car il semble que Léonard ait continué à y travailler longtemps jusqu’à l’emporter avec lui en France. À sa mort, elle serait entrée dans la collection de François Ier. En savoir plus
Les Noces de Cana
Cette peinture est gigantesque ! C’est la plus grande du musée puisqu’elle mesure 6,77 mètres de haut et 9,94 mètres de long. C’est un truc de fou. On se sent vraiment tout petit à ses pieds. Une amie m’a expliqué qu’ils ont du la faire passer par les toits quand ils l’ont installée tellement elle est grande.
Lorsque je l’ai découvert, je me suis souvenue de mes cours d’histoire. Je suis certaine de l’avoir étudiée au lycée. Forcément dans un livre c’est nettement différent. Quand on la en face de soit, on s’y intéresse vraiment, on cherche à comprendre, on regarde les détails etc. C’est fascinant.
J’essayais de trouver un chat, ou un animal mignon mais au lieu de ça j’ai distingué des chiens, les deux mariés (à l’extrême gauche de la toile), des musiciens, Jésus et sa mère Marie, au centre de la tablée, ils sont repérables de par leur auréole.
Les Noces de Cana (1563)
- Département des Peintures : Peinture italienne
- Paolo CALIARI, dit VÉRONÈSE (Vérone, 1528 – Venise, 1588)
- Hauteur : 6,77 m. ; Longueur : 9,94 m.
- Entrée au Louvre en 1798
Où la trouver ? Aile Denon / 1er étage / Salle de la Joconde / Salle 6
Appelé à Venise en 1553, Véronèse ne cessera d’exercer son talent de décorateur, apte à brosser d’immenses toiles où s’allient l’autorité scénographique, la somptuosité des costumes modernes et l’éclatante luminosité du coloris. Les Noces de Cana ornaient le réfectoire construit par Palladio pour les Bénédictins de l’île de San Giorgio Maggiore. L’épisode sacré est transposé, avec une liberté iconographique souveraine, dans le cadre fastueux d’une noce vénitienne. En savoir plus
La Vierge au coussin vert
La Vierge au coussin vert
- Département des Peintures : Peinture italienne
- Andrea di Bartolo, dit SOLARIO (Milan ? , vers 1465 – Milan, 1524
- Hauteur : 0,59 m. ; Longueur : 0,47 m.
- Collection de Louis XV (acquis du prince de Carignan en 1742 – 1743)
Où la trouver ? Aile Denon / 1er étage / Grande Galerie / Salle 5
Le tableau se trouvait au début du XVIIe siècle au couvent des Cordeliers de Blois, mais son histoire antérieure est inconnue : il date probablement du séjour que Solario fit en France entre 1507 et 1510 au service de Georges Ier d’Amboise, à moins qu’il n’ait été peint dès son retour en Italie pour le neveu de ce dernier, Charles II d’Amboise, gouverneur du duché de Milan. En savoir plus
La pêche
La Pêche (Vers 1585 – 1588)
- Département des Peintures : Peinture italienne
- Annibal CARRACHE (Annibale CARRACCI) (Bologne, 1560 – Rome, 1609)
- Hauteur : 1,36 m. ; Longueur : 2,55 m.
- Collection de Louis XIV (don du prince Camillo Pamphili en 1665
Où la trouver ? Aile Denon / 1er étage / Grande Galerie / Salle 8
Annibale Carrache avait fondé avec son frère Augustin et son cousin Ludovic une académie à Bologne ; ils prônaient le retour au naturel en réaction aux excès du manièrisme. Personnages et paysages composent un ensemble harmonieux où rien ne vient affirmer la primauté de l’un sur l’autre. Avec son pendant La Chasse, il s’agit sans doute de dessus-de-porte. En savoir plus
Peintures / France – Aile Denon
Après les peintures italiennes, nous avons suivi le chemin dans l’aile Denon en découvrant les peintures françaises. C’est là que nous aurions du voir le portrait de Louis XIV, le radeau de la méduse ou encore la liberté guidant le peuple. Trois œuvres que j’avais également étudiées. Dommage la salle est en travaux… Je me réconforte en levant les yeux au plafond et en admirant ces sublimes peintures, ainsi que ces dorures. C’est tout simplement sublime.
Le Sacre ou le Couronnement
Voici une autre peinture que j’avais étudié à l’école : le Sacre de Napoléon Ier. Je m’en souviens comme si c’était hier ! Et je ne suis certainement pas la seule car une bonne centaine de touristes sont devant elle. Assis sur des bancs, ou bien simplement debout, nous la contemplons tous dans un grand silence. L’atmosphère est pesante et c’est bien agréable.
La tableau est très grand : 6,21 mètres par 9,79 mètres. On se sent encore une fois tout petit. Petit reproche : son emplacement. Je trouve qu’il n’y a pas assez de recul pour admirer la peinture dans sa globalité. Elle mériterait elle aussi, une salle pour elle toute seule !
Le Sacre ou le Couronnement (1806 – 1807)
- Département des Peintures : Peinture française
- Hauteur : 6,21 m. ; Longueur : 9,79 m.
- Jacques-Louis DAVID (Paris, 1748 – Bruxelles, 1825)
Où la trouver ? Aile Denon / 1er étage / Daru / Salle 75
Sacre de l’empereur Napoléon Ier et couronnement de l’impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804
Dans ce tableau commandé par Napoléon 1er, David met en scène le caractère fastueux du Sacre et son message politique et symbolique. Témoin oculaire de la cérémonie, il en rendra avec réalisme la foule chamarrée mais il devra aussi répondre aux intentions de l’Empereur. Une fois en atelier, il devra concilier valeur documentaire et solutions artistiques. Il relève ainsi le défi de réaliser un ouvrage monumental à la gloire de l’événement et de l’inscrire, comme une œuvre à part, dans l’histoire de la peinture. En savoir plus
La Victoire de Samothrace
Il s’agit de la toute première oeuvre que nous avons vu, même avant la Joconde. Tout simplement parce qu’elle est située au bout de l’escalier d’entrée et à l’intersection de deux autres escaliers menant vers l’aile Denon ou l’aile Richelieu. Vous ne pouvez pas la louper ! Il y avait tout un groupe de touristes à ses pieds. C’était difficile de prendre une photo sans personne autour, mais nous avons eu l’occasion de repasser devant en sortant et il y avait déjà moins de monde comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous.
La Victoire de Samothrace
- Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines : Art hellénistique (du IIIe au Ier siècle av. J.-C.)
- Vers 190 avant J.-C. Île de Samothrace (île du Nord de l’Egée)
- Hauteur : 3,28 m
- Marbre gris de Lartos pour le bateau, marbre de Paros pour la statue
Où la trouver ? Aile Denon / Rez-de-chaussée / Escalier de la Victoire de Samothrace / Escalier Daru
Très tôt en Grèce, la représentation de la victoire a été personnifiée sous les traits d’une déesse ailée, descendant sur terre pour faire honneur au vainqueur. Fidèle à cet esprit, le monument érigé dans le sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace au début du 2e siècle av. J.-C. représente une Victoire se posant sur l’avant d’un navire de guerre, pour commémorer sans doute une victoire navale. Par la virtuosité de sa sculpture et par l’ingéniosité de sa construction ce monument est un chef-d’oeuvre inégalé de la sculpture grecque d’époque hellénistique. En savoir plus
Aile Richelieu
Nous ne nous sommes pas attardés dans cette partie du musée. Pourquoi ? Non pas parce que cela nous intéressait pas mais par manque de temps. Il fallait bien choisir car nous ne pouvions pas tout faire ! Il paraît que pour visiter le Louvre entièrement, il faudrait y rester 4 jours complets, soit 96 heures. Et encore, ce temps est valable que si vous restez 10 secondes devant chaque oeuvre… Je vous laisse imaginer… Le Louvre est le plus grand musée du monde, donc il est évident que vous ne pourrez pas tout voir en une seule visite.
Nous sommes donc passés en coup de vent dans les départements des arts décoratifs Europe, et des antiquités égyptiennes.
Antiquités grecques
Nous avons fini la visite par le département des antiquités grecques. Il y avait plusieurs groupes scolaires alors nous en avons profité pour écouter les connaissances des professeurs, c’était sympa. Nous nous sommes surtout attardés sur la statue de la Vénus de Milo, où encore une fois, de nombreux visiteurs l’encerclaient. Regardez l’émerveillement de la dame sur la photo de droite. Son sourire, son regard : tout laisse à penser qu’elle rêvait de ce moment. Je trouve cela magique.
A droite : Aphrodite, dite « Vénus de Milo »
- Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines : Art hellénistique (du IIIe au Ier siècle av. J.-C.)
- Vers 100 avant J.-C.Île de Mélos (Cyclades, Grèce)
- Hauteur : 202 cm
- Don marquis de Rivière au roi Louis XVIII (1821)
Où la trouver ? Aile Sully / Rez-de-chaussée / Salle de la Vénus de Milo / Salle 16
Depuis sa découverte sur l’île de Mélos en 1820, cette effigie divine fascine par sa grâce et par le mystère qui entoure son interprétation. Faut-il y reconnaître Aphrodite, souvent figurée à demi nue, ou Amphitrite, déesse de la mer vénérée à Milo ? L’œuvre reflète les recherches des sculpteurs à la fin de l’époque hellénistique : pétrie de références classiques, elle innove par sa composition hélicoïdale, par l’insertion de la figure dans l’espace et le glissement du drapé sur les hanches. En savoir plus
Pavillon de l’Horloge
Enfin nous sommes passés par le Pavillon de l’Horloge afin de rejoindre la sortie. Nous n’avions pas prévu de visiter cette partie du musée car sur le plan il n’est pas très explicite, mais nous avons bien fait car cela nous a vraiment intéressé. Nous ne comprenions pas pourquoi il n’y avait rien dans les couloirs hormis des murs de pierres. C’est en entendant un professeur dire à ses élèves les mots douve et donjon, que nous avons compris.
Il faut savoir que le Louvre fût un château fort et plus précisément la forteresse de Philippe Auguste, roi de France de 1179 à 1223. C’est au sein du Pavillon de l’Horloge, que nous avons découvert les vestiges et l’histoire de cette forteresse. Le roi décida avant son départ en croisade en 1190, de protéger Paris, sa capitale, de la menace anglaise. Il construisit une nouvelle enceinte, renforcée, à la jonction avec la Seine, par un château défensif. C’est comme cela que le Louvre est né !
Cette forteresse, de forme carrée et pourvue de quatre tours aux angles, est dominée par un donjon central. Elle est entourée d’un fossé alimenté par la Seine, dans lequel on se tient avec Max (voir photo). Deux portes, encadrées par des tours, sont aménagées au sud, vers le fleuve, et à l’est, vers la ville. J’ai trouvé une vidéo explicative signée C’est pas sorcier, une émission que j’adorais à l’époque ! Vous en saurez un peu plus si cela vous intéresse.
Accès
Rue de Rivoli 75001 Paris
Informations
Horaires :
Lundi : 9 h – 18 h
Mardi : Fermé
Mercredi : 9 h – 21h45
Jeudi : 9 h – 18 h
Vendredi : 9 h – 21h45
Samedi : 9 h – 18 h
Dimanche : 9 h – 18 h
L’évacuation des salles débute à 17 h 30 ou 21 h 30 les jours de nocturne.
Astuces :
Quels sont les meilleurs horaires pour visiter ?
Le matin dès l’ouverture du musée et en nocturne.
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