Nous allons prendre de la hauteur dans ce nouvel article puisque je vous emmène sur le toit du Pays Basque afin d’y contempler la côte et les montagnes. La Rhune, qui culmine tout de même à 905 mètres d’altitude, est une montagne située dans les Pyrénées, qui sépare la France et l’Espagne.

Ce sommet emblématique vous offre l’un des plus beaux panoramas balayant à perte de vue la chaîne pyrénéenne et la côte de Saint-Sébastien aux plages des Landes. Site protégé, la Rhune abrite une faune et une flore spécifiques comme le vautour fauve mais aussi le pottok (je vous en parle en dessous) vivant en totale liberté sur le massif !

Vous pourrez découvrir toute la beauté de la nature sur l’immense plateau qu’offre le sommet de la Rhune : un doux régal à faire en famille ou entre amis ! Pour y parvenir, vous aurez le choix entre deux possibilités.

Par le petit train

La première : Le petit train. Ce train à crémaillère qui vous y emmène existe depuis 1924 ! Son départ se situe depuis le Col de St Ignace, dans la commune de Sare, où un parking est aménagé pour les touristes. Pour 19 euros, vous prenez l’aller-retour et pour 16 euros, un aller simple. Vous pouvez effectuer la descente à pied car un sentier est prévu jusqu’à St Ignace. C’est comme vous le sentez ! Pour info, le petit train met 35 minutes pour vous emmener jusqu’au sommet.

Vous pouvez si vous le souhaitez acheter votre billet coupe-file jusqu’à la veille de votre visite. Car il se peut qu’il y ait une grande queue à la caisse… Voici les horaires du petit train en basse saison : 09h30 – 10h00 – 10h40 – 11h20 – 12h00 – 14h00 – 14h40 – 15h20 – 16h00. Voici les horaires en haute saison, du début du mois de juillet jusqu’à la fin du mois d’août : 08h20 – 08h50 – 09h30 – 10h10 – 10h50 – 11h30 – 12h10 – 12h50 – 13h30 – 14h10 – 14h50 – 15h30 – 16h10 – 16h50 – 17h30.

Attention, il se peut que certains départs soient annulés en fonction de conditions météorologiques susceptibles de porter atteinte à la sécurité des voyageurs.

Par la randonnée

La seconde : Pour les gens motivés et amoureux de la nature, vous pouvez faire la montée (et la descente) à pied. Plusieurs itinéraires vous sont proposés. Marie et moi sommes partis du parking des carrières à Ascain. Il faut compter en moyenne 2hh30 pour arriver jusqu’au sommet. C’est le parcours le plus classique, si ce n’est le plus emprunté. Il est quasi-impossible de se perdre à condition que la météo soit clémente et que le brouillard ne soit pas de la partie. Tout le monde peut emprunter ce sentier : des grands jusqu’aux petits !

Notre expérience

Après s’être garés sur le parking des carrières, à Ascain, nous avons entamé notre ascension. Malgré une petite erreur au début du parcours et où nous avons dû faire demi-tour pour retrouver le bon chemin (nous nous sommes vite rendus compte que nous n’étions pas sur la bonne voie), nous sommes arrivés au bout du parcours sans souci. Nous avons eu le droit à beaucoup de vent, ce qui a failli découragé Marie, mais un ciel parfaitement dégagé. Le temps idéal pour profiter d’une vue exceptionnelle. Heureusement, autre chose a maintenu la motivation de Marie : merci les bébés Pottoks!

Le pottok est une race de poneys vivant principalement à l’ouest du Pays-Basque, dans les Pyrénées. Utilisé pendant des siècles par les habitants du Pays Basque pour divers travaux d’agriculture, il fut également mit au travail dans les mines.

Environ tous les 200 mètres, nous tombions sur un ou plusieurs très jeunes pottoks pour lesquels Marie craquait totalement. Cela lui redonnait un coup de fouet à chaque fois, c’était top!

L’arrivée tant attendue

Nous avons mis au final 2h40, en s’arrêtant assez souvent pour capturer les plus beaux décors. Et Dieu sait qu’il y en a ! Bref, le dénivelé des 500 derniers mètres fut assez raide mais cela ne faisait pas peur à Marie qui menait la danse cette fois-ci (sans jeu de mot 😉 ) Elle voulait finir et ne flanchait pas.

Arrivés en haut, nous venions tout de même de gravir 905 mètres, la faim prenait le dessus. Alors nous nous sommes posés un peu en contre-bas pour ne pas être embêtés par les gens et avons dégusté nos sandwichs préparés le matin-même. Qu’est-ce que nous étions bien, il faisait très beau et la vue sur la côte basque était magique.

Le retour

Pour le retour, Marie avait choisi le petit train car ses douleurs aux genoux ne lui permettaient pas de faire la descente. Pour ma part, j’ai souhaité rentrer à pied car je voulais encore profiter des paysages et des pottoks. J’ai même vu de très belles vaches. Il m’a fallu 1h15 pour redescendre et 30 min pour Marie dans le petit train. Ce fut une superbe expérience que je voulais vivre avec Marie et je suis fier de ce que nous avons réalisé ensemble.