Quelques mois après avoir arrêté le football, je me sens bien dans ce nouveau sport et j’ai envie de continuer. Je ne pensais pas que cela allait autant me plaire. Mais je me rends compte que deux jours sans taper la balle et je ne me sens pas bien ! Je vous raconte dans cet article comment j’ai vécu la transition entre ces deux sports à la fois très différents mais qui se rejoignent tout de même sur certains aspects.
Depuis pas mal d’années maintenant, je me passionne pour les grandes compétitions telles que Roland-Garros, Wimbledon ou encore l’Open d’Australie. Je prends beaucoup de plaisir à regarder jouer tous ces grands champions. Mon idole restera Federer à tout jamais je pense. Pour moi il est la définition même du tennisman complet. Je ne lui trouve aucune faille dans son jeu et ce n’est pas ses adversaires qui diront le contraire. Alors oui il y a Nadal qui au niveau du palmarès, est un concurrent très sérieux. Mais Roger a quelque chose en plus je trouve. (C’est Marie qui écrit ! Je relis l’article de Max pour corriger les fautes et je ne peux pas ne pas laisser un petit mot à ce sujet… Ceux qui me connaissent savent que je suis la plus grande fan de Nadalou – oui oui c’est le surnom que je lui donne depuis mes 11 ans lorsque je l’ai vu jouer à RG. J’étais en 5ème donc pas de commentaire – du monde alors bien évidemment que c’est lui le meilleur ! 10 Roland Garros OMG, et puis ses petits tics, et ses cheveux, et sa tête de bébé! Qu’est-ce qu’il est beaaaau… Bref c’est lui le meilleur, point !)
J’ai toujours eu un goût très prononcé pour les sports de raquettes et cela aide à progresser rapidement je pense. J’adore le ping-pong, le badminton, la pala (qu’est-ce que c’est que ça?), le squash. Dans la gestuelle, tous ces sports se ressemblent et pour moi le tennis est le meilleur mélange entre le côté « force » et le côté technique/précision. Le dosage est très important; il faut à la fois frapper suffisamment fort pour pouvoir déborder son adversaire et il faut être capable d’analyser le jeu de son adversaire afin de trouver ses forces, pour les éviter et d’appuyer sur ses points faibles pour le mettre en difficulté. Le tennis demande beaucoup de réflexion.
Si je devais faire un parallèle avec le football, je dirais que certains aspects se rejoignent. Dans un match de foot, le milieu de terrain évolue dans un espace assez restreint avec beaucoup de monde. Il doit alors rétrécir ses appuis pour être plus vif que son adversaire direct. Pour faire un pressing par exemple. Pour se démarquer, ce sont des petites courses de 3/4 mètres maximum. Ces petites choses, je les retrouve dans le tennis lorsqu’il faut avancer quand la balle est courte, ou se déplacer quand la balle est sur le côté. Autre aspect très important, la lecture de la trajectoire. J’ai évolué également au poste de défenseur central et j’ai donc appris à me situer en fonction de la trajectoire du ballon. Avec la balle de tennis c’est pareil. Notamment à la volée, c’est un exercice dans lequel je compte bien progresser car il me plaît de plus en plus.
Du sport collectif au sport individuel
Mes semaines ressemblent donc à cela pour le moment : j’alterne le renforcement musculaire et le tennis, un jour sur deux. La salle de sport me fait du bien, je le ressens lorsque je joue. En effet cela m’aide à frapper plus fort et à être régulier sur toute la durée d’un match, sans faiblir ni baisser en intensité. J’ai trouvé mon rythme de croisière, je suis autonome et je n’ai aucune contrainte d’horaires à respecter. Si un soir je veux rester à la maison pour récupérer, je ne dois prévenir personne. Je me gère et c’est ce que j’adore dans ma nouvelle vie. Car oui, après vingt ans de football, j’appelle cela une nouvelle vie. Ce sport me fait également travailler sur le mental, qui m’a parfois fait défaut dans ma petite carrière.
Durant un match de tennis, on passe par toutes les émotions, c’est un duel permanent avec son adversaire où chaque point compte et où la confiance est l’un des mots clés de la réussite. Pour l’instant je suis satisfait de la manière dont je réagis lorsque ça va moins bien et que je suis dans le dur. Lorsque que je sens que l’adversaire commence à prendre le dessus sur moi, je tente de ne pas m’affoler et de rester concentré. J’essaie de ne pas perdre d’énergie inutilement en m’agaçant. C’est également très important de ne pas montrer de signes de faiblesses à son adversaire.
Le classement
On commence avec la 4ème série : 40 ; 30/5 ; 30/4 ; 30/3 ; 30/2 ; 30/1
Ensuite vient la 3ème série : 30 ; 15/5 ; 15/4 ; 15/3 ; 15/2 ; 15/1
Puis la 2ème série : 15 ; 5/6 ; 4/6 ; 3/6 ; 2/6 ; 1/6 ; 0 ; -2/6 ; -4/6 ; -15
Top 100 ; Top 60
1ère série.
Pour le moment je suis Non classé mais au mois de décembre, avec les résultats que je viens d’avoir, je devrais passer 30/2 ou 30/1. Je ne me fixe pas d’objectif particulier, si ce n’est celui de m’amuser sur les courts aussi longtemps que je peux.
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