Du talon au crampon - Balade en mer sur le Nivelle V

Le « Nivelle V » est un bateau qui vous embarque pour sa pêche en mer ou pour ses croisières et promenades. Avec Marie, nous l’avons empruntés pour une balade touristique. Cela a duré 45 minutes et nous a permis d’admirer de merveilleux paysages tout en ayant quelques bonnes sensations.

Notre expérience

Je viens depuis que je suis tout petit au Pays-Basque, et particulièrement à Ciboure. Du coup je connais Saint-Jean-De-Luz comme ma poche, sa grande plage, sa place Louis XIV, ses bars, son port, la rue Gambetta etc… Mais finalement côté mer, je ne connais pas grand chose. Évidemment je me suis pris plus d’une fois dans les rouleaux des vagues de la grande plage. Je suis également allé au traditionnel plongeoir du club Donibane qui se trouve à quelques brasses du bord. Mais pas plus loin. Je n’avais jamais pris de recul sur cette baie de Saint-Jean-De-Luz auparavant.

Cette promenade en mer était donc l’occasion pour moi d’admirer une partie de la côte basque, que je connais bien, sous un autre angle, vue du large. Cela peut paraître étonnant mais depuis mes premiers pas, chaque été, je me rends à Saint-Jean-De-Luz et je passe devant ce bateau, le « Nivelle V », pour me rendre à la grande plage ! Et à chaque fois je me disais « tiens, encore un attrape touriste », jamais je le ferai. Comme quoi il ne faut jamais dire jamais.

Marie a joué de son charme comme elle sait si bien le faire et a réussi à me convaincre une fois de plus mais sincèrement je n’ai pas été déçu. On a passé 45 minutes avec les yeux grands ouverts et quelques bonnes sensations. Quelques nuages au début mais le soleil a su répondre présent quand il le fallait. Grâce à lui nous avons pu profiter de la vue évidemment sur Saint-Jean, Socoa et Sainte-Barbe, mais aussi des falaises à n’en plus finir en contre-bas de la très réputée route de la Corniche. Et en arrière plan les Pyrénées, la Rhune, les Trois Couronnes : un festival de cartes postales encore une fois. Quels que soient les points de vue que l’on a, que ce soit dans les terres ou en mer, nous ne sommes jamais déçus.