Vous l’avez surement vu sur les réseaux sociaux, puisque j’en ai parlé absolument P.A.R.T.O.U.T ! Je parle bien évidemment de notre nouvelle petite boule de poils rousse ! Mais comment est-il arrivé là ? Non, ce n’était pas prévu, non, nous ne voulions pas de deuxième chat, mais oui, nous avons un cœur…
Dimanche 14 août 2016, il est 8h30, le soleil tape déjà, et nous partons pour Arcachon. Max est invité par un ancien collègue qui organise un match de foot suivi d’un barbecue entre amis. Je ne connais personne mais je suis partante pour l’idée. A une condition : je n’assiste pas au match de foot et à la place je me promène dans Arcachon. Max est o.k et me dépose à la gare puis s’en va à la Teste pour son match.
Il est bientôt 10h et je vis ma petite vie. Que cela fait du bien de se retrouver! J’aime bien me promener seule, profiter, flâner comme bon me semble, trainer dans les boutiques le temps qu’il me faut sans être stresser ni presser, cela me fait du bien. Alors j’entame ma matinée en centre ville, en commençant par la boulangerie. J’achète un pain au chocolat et un croissant et je déguste mon petit déjeuner face à la mer. Puis je me ballade dans le parc Mauresque, je monte jusqu’au belvédère, je mange un glace et je vais acheter deux bouteilles de rosé pour le barbecue.
Il est 13h00 quand Max vient me récupérer. Le match s’est bien passé, les gars sont cool et il a hâte de manger. Direction la maison de son ancien collègue Mathieu. Je fais sa connaissance ainsi que Léa sa compagne et Victoria leur petite puce. Ils sont vraiment adorables. Ils auraient pu être de bons amis, mais manque de chance ils déménagent. Pour quelle ville? Je vous le donne en 1000… Ajaccio ! Comme c’est drôle ! Nous on quitte la Corse, et eux ils y vont. Bon, on viendra leur faire un petit coup quand on pourra !
Après l’apéro, le barbecue se met en place, les salades sont présentées et les saucisses sont sur le grill. Nous nous installons dehors, dans un petit coin d’ombre. On crame mais il y a un peu de vent de temps en temps, alors nous restons à l’extérieur. Nous apprenons à nous connaître, quand soudain… ROULEMENT DE TAMBOURS… un bébé chat sort de nulle part. La tête dépasse de la chaise longue, puis il marche vers nous. Je n’en reviens pas. Je lâche immédiatement mon assiette, et m’empare de lui. Qu’est-ce qu’il est chou ce petit bout! Puis en vient un deuxième! Non mais je rêve, c’est le paradis des chats ! Max prend le deuxième dans ses bras. Il n’y a pas que moi qui craque, visiblement. Mathieu nous explique qu’ils appartiennent au voisin, mais qui sont souvent chez eux car ils ne sont pas nourris, car le voisin ne s’en occupe pas. HONTE MALHEUR HORREUR ! Je suis choquée. Pour la petite histoire, le voisin pensait que la maman des deux petits était en réalité un mâle. Donc déjà, ne pas reconnaître le sexe du chat, c’est du grand n’importe quoi. Roméo est donc devenue Juliette comme dit Mathieu. Lorsque Juliette (anciennement Roméo donc) a accouché, il y avait 3 bébés. Le premier n’a pas survécu, le deuxième (celui que Max a dans les bras) n’a que trois pattes, et le dernier (celui que j’ai dans les bras) est normal. Mathieu nous confie qu’il aurait aimé garder celui qui est « normal » (et non celui qu’il surnomme « 3 pattes »), mais comme il déménage en Corse, cela parait compromis. Alors je réalise qu’il ne peut pas rester avec un « maitre » qui ne s’occupe pas de lui. Quelqu’un d’irresponsable, qui ne lui donne pas d’amour, ni d’eau et encore moins de croquettes. Je suis outrée et attristée. Il faut faire quelque chose !
Je regarde Max avec des yeux doux. Il comprend immédiatement, mais me dit « non chérie ». Bon… c’est mal barré mais je réessayerais ! Au fil des minutes, il reste dans mes bras, se laisse faire. Rien avoir avec Gala. Ce petit mal n’est pas sauvage du tout! Quel régal. Je finis par le lâcher, même si j’ai peur qu’il reparte, au risque de ne plus le revoir (comme son frère qui a disparu). Mais non, pas du tout. Il gambade dans le jardin et reste à proximité. Je ne le lâche pas d’une semelle, et j’en profite pour le prendre 10 000 fois en photos. Il me fait de la peine, il est tout maigrichon et quand je lui amène un bol d’eau, il ne comprend pas ce que c’est. Ce n’est pas possible de le laisser dans cet état. En plus, il me regarde avec de ces yeux! Je craque. Je retourne voir Max et lui explique la situation. Nous devons nous en occuper. Nous débattons un petit peu. Le bébé est maintenant sur mon pied gauche, et il ronronne. Je fais comprendre à Max qu’il manque tout simplement d’amour et que nous pouvons lui en donner. Max me dit oui mais à une condition : nous le prenons seulement pour qu’il se remette d’aplomb. Ensuite nous le donneront à quelqu’un. Cela me va ! Il faut simplement que je ne m’attache pas trop à lui…
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