Pour ce troisième jour du challenge Un jour, Un article Spécial Mariage, j’ai décidé de vous raconter l’histoire de notre faire-part. Si vous ne le savez pas encore, je suis une grande fan de papeterie (déjà petite, je collectionnais la papeterie Diddle, avoue que tu t’en souviens ? #Diddleforever). Alors, forcément, la création de nos faire-part de mariage avait énormément d’importance. Je ne voulais pas d’un faire-part lambda, que tout le monde peut avoir. Je voulais quelque chose de différent et d’unique, avec des éléments qu’on retrouverait le jour J et des petits clins d’œil à notre vie. J’avais une idée précise de ce que je voulais, et j’ai vraiment peiné à trouver. Des mois de recherches, et de nombreuses prises de tête mais ça en valait la peine finalement.

Les voilà mes bébés !!! Oui à ce stade là je pense que je peux les qualifier ainsi. Pourquoi ? 1. Parce que je les ai cherché pendant 5 mois. 2. Parce que ça a été une vraie galère / prise de tête. 3. Parce que j’ai passé la plupart de mes journées d’avril avec eux. Quoiqu’il en soit, je ne regrette rien. Je n’aurai rêvé mieux. Et je tiens à remercier la belle Audrey de @ateliereksento pour avoir réalisé les trois parties principales du faire-part.  Merci beaucoup pour ton travail, ton professionnalisme, ta réactivité et ta sympathie.

Recherches et inspirations 

Normalement la recherche de faire-part est censée être une partie de plaisir. Pour ma part, je ne qualifierais pas cela de cette façon. Pourquoi ? Parce que je les ai cherché pendant environ cinq mois. Une galère sans nom, Max peut en témoigner. Je consacrais au moins 2 heures par jour pour trouver le faire-part de mes rêves. J’avais une idée précise de ce que je voulais. Un peu trop peut-être… En effet je souhaitais que nos invités puissent se plonger dans notre jour J avec le faire-part. C’est le premier élément qu’ils reçoivent et qui en dit long sur l’événement. Ainsi, j’imaginais un faire-part constitué d’éléments qu’on retrouverait le jour J et des petits clins d’œil à notre vie notre histoire. En gros, une papeterie entièrement personnalisée. Ce n’est quand même pas compliqué de trouver un faire-part qui nous ressemble, si ? Impossible de trouver une papeterie qui nous corresponde. J’ai  eu beau éplucher tous les sites internet du monde, oui je dis bien du monde, je ne trouvais pas. Et bien sûr, vous allez me dire…

« Et Pinterest, ton plus fidèle ami ? »

EVIDEMMENT, que j’y suis allée ! Des semaines de recherches Pinterest… Et comme souvent, dans 99,9% des cas, les faire-parts les plus canons provenaient des Etats-Unis. Qu’ils sont forts ces américains… Je citerais donc : Wide Eyes Paper & Bohemian Mint. On adore ! Par contre on adore moins le budget qui dans notre cas ne suivait pas. 1500$ le faire-part… Je comprends le prix qui me semble justifier au vue de tout le travail qu’il y a à faire mais malheureusement il va falloir trouver un plan B.

Désespérée, j’ai donc tenté de le faire moi-même. Après tout, on est jamais mieux servi que par soi-même, pas vrai ? Et voilà que je me suis lancé dans la fabrication ! Des feuilles blanches, des crayons, de la colle, des ciseaux, de la ficelle (toujours avoir de la ficelle chez soi !!), et c’est parti. J’ai commencé à faire une ébauche. Bon, ce n’était clairement pas gagné… Ok je sais un peu dessiner, ok j’arrive à créer quelque chose, mais après ? Je n’ai pas le logiciel adapté pour tout rendre numérique. Comment faire ?

Jusqu’à ce fameux 2 avril 2019 (il y a pile un an c’est fou), où je traîne comme à mon habitude sur Instagram. Je me dirige dans l’onglet Recherche, là où le réseau social te propose une sélection de photos qui correspondent à tes goûts, à tes hashtags et à ton univers. Mais quelle est cette photo ? Cela m’a tout l’air d’un faire-part assez personnalisé. Voyons voir… Je clique dessus et je découvre le compte d’une illustratrice française (oui je dis bien française #OMG). Je parcours en un rien de temps son feed, et là coup de cœur immédiat. Quand je vous dis que je fonctionne au coup de cœur… La robe, la bague, puis le faire-part. Je n’en reviens pas. Son travail est si beau, et elle propose exactement ce que je souhaite. Je lui envoie directement un message ! J’avais trouvé celle qui me ferait mes faire-parts : Audrey, de l’Atelier Eksento.

« Chère Audrey, je suis si heureuse de vous écrire aujourd’hui ! Je me marie le 17 août 2019 près de Bordeaux. J’ai envoyé un save the date il y a un an donc mes invités sont au courant de la date du mariage. Je suis à la recherche des faire-parts depuis 3 mois. Malheureusement je ne trouve rien qui corresponde à mes envies ! J’ai passé des heures et des heures sur Internet mais je n’ai rien trouvé. La plupart des faire-parts qui me plaisent viennent des Etats-Unis et sont hors budget… Du coup j’ai commencé à m’y mettre : toute seule. Mais ce n’est pas facile car je n’ai plus Illustrator ni Indesign. Je surf beaucoup sur Instagram (vous pouvez me retrouver là @madynoushka) et en tapant #fairepartmariage je viens de tomber sur vous ! Je dois admettre que je n’y croyais plus mais vous me semblez être parfaite pour répondre à mes vœux. J’ai hâte de pouvoir échanger avec vous, pour réaliser le faire-part de mes rêves ! J’ai un peu peur du tarif mais je croise les doigts pour que ça rentre dans mon budget !! Je vous souhaite une belle fin de journée. A très vite je l’espère. »

Le faire-part : de la maquette à la réalisation

Après quelques échanges par email, et un appel téléphonique pour qu’elle puisse cerner notre univers, Audrey m’a devisé la création du faire-part qui comme c’était à prévoir, était hors-budget. Je lui demandais alors si le choix du papier pouvait baisser le tarif. Audrey m’expliquait que peu importe le papier utilisé, lisse ou texturé, le prix était le même… Ensemble, nous avons trouvé deux solutions qui permettaient de baisser le devis : la première solution était de passer les cartons supplémentaires en 8 x 12 cm au lieu de 10 x 15 cm. Et la seconde était de diminuer le nombre d’invitations, en recomptant tous les invités et en les regroupant pour certains. J’ai appliqué ces deux solutions et j’ai également diminuer le nombre de cartons brunch. De cette manière, j’ai passé commande pour 64 faire-parts, 64 cartons détails 10×15 et 35 cartons brunch 8×12. Malgré tout, cela dépassait mon budget initial. Mais il était hors de question pour moi, de ne pas faire appel à Audrey. De un parce que j’en avais marre de me prendre la tête pour ça, de deux, parce que je ne trouverais pas mieux, et de trois parce que j’aime vraiment son travail et que j’avais envie de lui faire confiance. Il est dans mes valeurs que de faire travailler les petits créateurs français. C’est pour cette raison que j’ai revu le budget  global du mariage, en supprimant d’autres éléments prévu. J’ai du faire des choix, que je n’ai jamais regretté. De cette manière, j’ai pu me faire plaisir en choisissant Audrey pour la réalisation de notre papeterie.

Une fois le devis validé, nous avons pu parler du projet en lui-même. Le déroulé était le suivant : validation du devis, transmission des maquettes sous 6/7 jours ouvrés, modifications si nécessaire (3 allers/retours), validation, impression sous 5 jours ouvrés et livraison. Il n’y avait plus qu’à rentrer dans le vif du sujet et passer aux choses sérieuses : la création de notre faire-part ! Je lui ai donc transmis mes idées par l’intermédiaire d’un book que je lui ai envoyé par email, pour qu’elle puisse mieux voir les choses. Dedans, j’y ai noté :

• L’ambiance du faire-part, avec la colorimétrie
• Les éléments à intégrer : textes, informations, illustrations, photos
• Le programme de la journée
• Le nom des typographies souhaitées
• Les inspirations
• L’aspect visuel final souhaité
• Un brouillon que j’avais préalablement dessiné

En voici un aperçu. 

Grâce à ce carnet de style, Audrey a pu se rendre compte de l’ensemble du faire-part. Je lui ai donné toutes mes idées d’éléments que je souhaitais voir apparaître : 

• Les éléments du décor : la bambouseraie, le lieu de réception, la carte de l’Aquitaine
• Les éléments de notre histoire : la frise chronologique des dates importantes de notre vie, les chats, le football
• Les éléments typographiques : 4 typographies différentes

Mon faire-part de rêve était donc composé de 3 cartons :

Le carton faire-part :

C’est l’invitation principale. Elle se présente sous forme de volet avec une ouverture sur l’avant. Sur la couverture, je lui ai demandé de dessiner notre partie préférée du domaine, à savoir la petite tour.
A l’intérieur au centre, on retrouve toutes les informations essentielles à savoir nos noms et prénoms, la date, les détails des cérémonies religieuses et laïques, l’annonce du cocktail et du dîner.
Sur la partie gauche, nous retrouvons la chronologie de notre histoire avec des petites étapes clés : notre rencontre, notre emménagement en Corse, puis à bordeaux, et enfin la demande en mariage. On a glissé les chats, entre chaque étape car j’étais o-bli-gée de les mettre ! A chaque date, nous avons mis des petits ballons de foot en guise de point.
Sur la partie de droite, rien de plus que des bambous : l’élément phare du lieu de réception.
Au dos du faire-part il y a la carte de la région, avec l’océan Atlantique pour donner un peu de couleur et pour situer Barsac, la ville du domaine, par rapport à Bordeaux. Nous avons également renseigner nos informations personnes, avec notre adresse, nos numéros de téléphone, notre adresse mail, et notre site de mariage. Enfin, c’est à cet emplacement que nous avons inséré la deadline pour répondre présent (ou non) avec une petite phrase humoristique écrite en anglais, que j’avais trouvée sur Internet. Après traduction cela donne ceci : PS : Si vous ne répondez pas avant le 30 juin, nous vous prions d’apporter une chaise et un sandwich. Par la suite, on a appris que cela avait fait beaucoup rire nos proches.

Le carton détails :

On retrouve toujours les bambous dans le carton détails, qui est composé de trois paragraphes :

• L’organisation secrète pour d’éventuelles surprises : les invités avaient à disposition les coordonnées de nos témoins afin que ces derniers les valident avec la wedding planner, pour que les surprises rentrent dans le déroulé de la journée.
• Le dresscode : c’était un choix de prévenir nos invités du thème couleur à savoir rose et bleu, car beaucoup d’entre eux nous avait posé la question en amont. Nous avons voulu les rassurer, et nous n’avions pas obligé de respecter ce thème. C’était juste pour guider ceux qui étaient perdus et pour amuser ceux qui voulaient jouer le jeu.
• La présence sur place d’une urne : pour prévenir les invités qu’il n’y a pas de liste de mariage mais une cagnotte pour le voyage de noces.

Le carton Brunch :

Nous l’avons fait très simple, avec nos prénoms, la date, l’heure et le lieu pour annoncer le brunch du lendemain. Toujours avec des bambous.

Les dos des deux cartons, étaient composés d’un motif cachemire (un petit clin d’œil pour notre bébé chat) toujours dans les tons de rose et bleu.

Une fois le brief finalisé avec les photos et les textes, Audrey a pu commencé son travail d’aquarelle. J’avais si hâte de recevoir sa première ébauche ! Audrey n’a d’ailleurs pas hésité à faire des stories, photos et vidéos sur Instagram lorsqu’elle a démarré la réalisation. J’ai donc pu suivre l’avancé de son travail. Je me souviens de la première fois que j’ai vu l’aquarelle du domaine. J’ai trouvé ça magnifique. Mais c’est le 23 avril où j’ai pu réaliser à quel point Audrey avait du talent. À l’ouverture du mail, j’étais suis comme une folle ! Je n’ai pas attendu longtemps pour lui répondre un message du genre « C’EST TROP CANON !!!« . J’étais vraiment contente du résultat. Il est vrai que je m’attendais à quelque chose de bien, car j’avais cerné son travail, mais là, à ce point-là… C’est dingue. Audrey a vraiment su retranscrire ce que je souhaitais. Je ne vous raconte pas mon degré d’excitation lorsque ils sont arrivés à la maison le 6 mai. Excitée comme une puce…  J’ai d’ailleurs tourné une vidéo pour filmer ma réaction, en direct lorsque j’ai ouvert le colis (La vidéo vous attend en fin d’article) ! Le résultat m’a énormément plu. Qu’est-ce que je l’aime ce faire-part ! Des mois de recherches et de nombreuses prises de tête qui en valaient la peine. Je suis fière de ne pas avoir baissé les bras, d’avoir trouvé de solutions pour pouvoir avoir le faire-part de mes rêve, en choisissant Audrey. Cette fille est si talentueuse, il suffit de regarder sa page, tout ce qu’elle créé est magnifique. Je lui ai transmis mes idées et elle a su tout retranscrire, telle une magicienne : le domaine, les bambous, la carte de la région, nos chats… Voyez par vous même ♥

Le plan

Laissez-vous guider et imaginez…

À ce faire-part s’ajoute une autre partie que j’ai moi-même créée. Il s’agit d’un petit plan pour guider les invités mais aussi pour leur faire découvrir l’univers du mariage grâce à des indices, sans pour autant trop en révéler. Il s’agit en quelque sorte d’un petit teaser du jour J.  Ce plan comprend des éléments précis de ce qui les attend : programme de la journée, lieu de réception, ambiance, animations, stands, jeux… J’ai demandé l’aide à ma mère pour dessiner  l’église et le domaine. Elle était contente et fière de pouvoir m’aider ! On a passé de bons moments à discuter de tout ça. De mon côté, j’ai créé la forêt de bambous, les parkings, le coin de la cérémonie des vœux, les routes et les éléments de décoration. J’y ai passé beaucoup de temps mais j’ai adoré réaliser ce petit plan. Je le trouve trop mignon avec son petit côté enfantin qui me ressemble.

Les tickets d’entrée

Enfin le troisième élément à mettre dans le faire-part : les invitations. Alors là vous allez me dire « Mais le faire-part c’est déjà une invitation » Je m’explique ! On a voulu intégrer le thème du football dans le mariage (pour ceux qui ne seraient pas au courant, nous nous sommes rencontrés grâce au football). Du coup, nous avons comparé notre mariage à un match de foot. C’est pourquoi nous avons donné un titre à notre journée, à notre mariage : Le match de leur vie. Nous avons pensé à plusieurs choses pour intégrer le foot dans notre journée mais vous verrez tout cela dans un prochain article alors patience. Pour accentuer le côté événementiel, nous avons créé des billets pour chacun des invités. Ils se glissent parfaitement dans le faire part, et il y en aura cette fois, un par invité. Le jour du mariage, après la cérémonie religieuse, les invités iront sur le domaine. Après avoir garé leur voiture, ils se dirigeront vers le panneau de bienvenue où nos témoins les attendront. Ils présenteront donc leurs tickets aux et témoins (qui jouent le rôle des hôtesses d’accueil) qui leur attribuera en échange un bracelet d’accès au domaine (comme dans les matchs de foot).

Chaque ticket était numéroté et il y avait vraiment le coupon à déchirer. Sur ce ticket figure : nos prénoms, la date et l’heure, le logo du mariage, le QR code qui mène à notre site internet mariage, un petit texte officiel qui dit « Ce billet est unique. Un seul exemplaire de ce billet permet d’accéder à l’enceinte du domaine. Si un second exemplaire se présente au contrôle d’accès, le possesseur de cet exemplaire ne pourra pas rentrer dans le domaine. Toute sortie est définitive. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé« . J’ai eu l’idée de faire apparaître en guise de partenaires nos prestataires avec leurs logos : DJ, groupe de musique, photographe, vidéaste, photobooth et lieu de réception.

Le montage des faire-parts

Bon le faire-part est canon, le plan est terminé et les tickets sont tous là, c’est super mais ça ne fait pas tout. Il va falloir passé au montage ! Un sacré petit boulot encore ça.  En effet, notre faire-part est construit en 5 parties : le faire part en lui-même, le carton détails, le carton brunch, le plan et les tickets. Tous les éléments du faire-part sont regroupés par un ruban accompagné du logo (étiquette)

J’ai passé 11 minutes par faire-part pour le montage. Oui, oui j’ai compté ! J’ai dû en effectuer 64, je vous laisse faire le calcul… Ce qui m’a pris du temps, c’est la décoration des enveloppes. En effet, je tenais absolument à décorer l’intérieur de l’enveloppe. Du coup j’ai fait un petit montage avec les bambous, que j’ai imprimé puis collé à même l’enveloppe. Le résultat est canon. D’ailleurs, en parlant d’enveloppe, j’ai oublié de vous dire que c’était une vraie galère de trouver des enveloppes dans ma taille, à savoir en 19x14cm minimum. Je me suis rendue dans trois boutiques spécialisées sur Bordeaux mais il n’y avait rien. Et même Cultura n’avait pas beaucoup de choix, c’est pour dire! J’ai épluché un maximum de site internet et j’ai trouvé mon bonheur sur le site L’art du papier. J’ai commandé deux styles d’enveloppes sans trop savoir le rendu et je n’ai vraiment pas été déçue. La qualité est dingue, la pigmentation est folle et j’en ai eu pour 62€. Il y avait donc deux alternatives aux couleurs du mariage : rose et bleu. Du coup, j’ai assorti les rubans aux couleurs des enveloppes et le résultat est superbe.

Le résultat en vidéo

Les faire-parts sont exactement comme je le souhaitais et ils reflètent parfaitement la journée du 17 août. Du rose pour moi, du bleu pour Max, du vert pour la nature, des couleurs pastel pour la douceur, des rubans pour le raffinement, un motif cachemire en petit clin d’œil à notre Bi, un vocabulaire spécifique au foot pour rappeler un de nos thèmes, et des petits détails à gauche et à droite à retrouver, qui permettent d’avoir des indices sur le jour J.

Je vous laisse avec ma réaction à l’ouverture du colis ! N’oubliez pas qu’à la toute fin de la vidéo, je vous fait découvrir le montage entier du faire-part. Je terminerai cet article en remerciant Audrey. Merci pour ton travail de fée. Jamais je n’aurai rêvé mieux. Je vous recommande Audrey à plus de 1000%. Pour jeter un coup d’œil à sa page Insta c’est par ici !

Bon visionnage ♥

 

Faire-part personnalisé : Atelier Eksento
Enveloppe : L’art du papier
Ruban : Rose et bleu en organza 0.6cm Celebrate chez Cutlura
Pince perforatrice : Rond 3mm Créalia chez Cultura
Tickets : Duodem – Contactez-moi par email helloduodem@gmail.com

MARIE