Le mariage c’est dans 193 jours alors il serait temps de vous parler de mes essayages de robe de mariée. Je vous avais écris cet article la veille du grand jour. C’était le 16 septembre déjà… Le temps passe si vite, et j’ai bien été occupé ces derniers mois, entre la recherche de prestataires, le voyage en Italie et notre marque Duodem. Mais rappelez-vous… Je ne savais pas à quoi m’attendre, j’étais entre l’excitation et le stress ! Finalement tout ne s’est pas déroulé comme je le souhaitais…
Le programme était chargé en ce samedi 16 septembre ! Quatre boutiques nous attendaient, ma maman, ma belle-maman, ma meilleure amie et moi. Mission : trouver la robe de ma vie. Eh bien je peux vous dire qu’on a pas chaumé ! Motivées et heureuses d’être là toutes ensemble, j’espérais que tout se passerait bien.
Première boutique
Ambiance ambiance…
Nous avons commencé la journée avec le premier rendez-vous, à 12h00 chez Mademoiselle M mariage. Ma copine Agathe qui se marie en avril 2019, a trouvé sa robe dans cette boutique et j’attendais beaucoup de celle-ci car la marque MoriLee était présente. Lorsque je suis rentrée dans la boutique, j’ai compris que c’était réel. Toutes ces robes blanches dressées sur ces cintres, m’ont fait prendre conscience que ça y est, j’allais jouer à la princesse et enfiler des robes toutes plus belles les une que les autres. Mon tour était enfin arrivé ! Mais je suis vite descendue de mon petit nuage car nous n’avons pas été bien accueillies puisqu’on nous a à peine dit bonjour et on nous a demandé de patienter. Pour quelle raison, je me le demande puisque les trois vendeuses étaient accoudées à leur desk à se tourner les pouces et rire. Une seule autre vendeuse s’occupait d’une mariée mais c’est tout. Je ne comprenais pas leur comportement et leur manque de professionnalisme (respect ?). C’était vraiment aberrant de les voir se fendre la poire sous nos yeux, sans nous calculer. Le rendez-vous commençait mal…
Une demie-heure passait mais toujours rien. J’avais beau jeter un œil dans le book, cette situation était absurde. C’en était trop. A 12h30, ma meilleure amie est allée les voir pour leur demander à quel moment elles allaient s’occuper de nous. Finalement une dame a pris les choses en main. Je lui faisais part des références de robes que j’avais repéré auparavant sur Internet. Aucune de celles que j’avais demandé n’était dans la boutique. J’étais déçue mais pas fermée à l’idée d’essayer d’autres modèles. En regardant sur les cintres, j’ai fait une petite sélection de 4 modèles. Direction la cabine d’essayage du premier étage.
Je vais enfin pouvoir essayer des robes. A ce moment-là je ne peux pas vous dire que je suis excitée car la situation et le comportement des vendeuses m’ont complètement refroidie. Et cela ne va pas aller en s’améliorant. J’enfile la toute première : une robe princesse. Mais beaucoup trop princesse à mon goût. En me voyant dans le miroir, j’ai l’impression de ne pas être moi. Il y a beaucoup trop de volume. Je ne vois rien dans le regard de mes accompagnatrices et la vendeuse ne m’aide pas beaucoup. « Alors ? » qu’elle me dit. Je ne savais pas trop quoi lui dire, car cela ne me faisait absolument rien. C’est pas tous les jours qu’on essaye des robes comme ça, et pourtant… Cela ne me procurait aucune émotion. Je file essayer la deuxième robe. Toujours une robe princesse, mais avec un peu moins de volume mais cette fois c’est le haut qui ne va pas. Trop de strass dorés. Ca fait bling bling de ouuuuf. Je vois dans le regard de ma meilleure amie que cela ne va pas du tout. Et je suis bien d’accord. J’aime ce qui brille mais là c’était too much. Donc next ! Au cours du troisième enfilage, la vendeuse me souffle dans la cabine si ça va. Enfin elle parle ! Au fond de moi, je savais que je ne trouverais pas ma robe ici. Bref, je lui dis que oui. C’est alors que je remarque sur ma peau des plaques rouges au niveau du cou et du buste. Je comprends mieux pourquoi cela me grattait. La matière ne doit pas être de très bonne qualité pour que cela me fasse ça. Mais passons à la troisième robe. En me voyant dedans, je dis à la dame que cela ne va pas, que ce n’est pas la peine de sortir pour montrer à ma famille. Pourquoi ? Parce qu’il y avait beaucoup trop de tulle. Je ressemblais à une meringue. Je passe alors la dernière robe qui est cette fois une Nicole Spose. Je voyais déjà un peu de mieux par rapport aux trois autres. Mais c’était encore trop. Trop chargé, trop de détails, trop de fantaisies et une traîne trop longue. J’avais l’impression d’être déguisée en Barbie. Ma meilleure amie était plus que d’accord. J’étais jolie dans ces robes mais ce n’était pas moi. Elles ne reflétaient pas qui j’étais.
A la suite des essayages, deux autres vendeuses sont venues vers moi pour me demander comment cela s’était déroulée. Je leur ai dit que les 4 modèles ne me correspondaient tout simplement pas, mais que je n’étais pas déçue, que j’avais prévue d’autre rendez-vous dans la journée et que je finirais bien par trouver ma précieuse. A cela, elles m’ont répondu que c’était trop de faire quatre boutiques, qu’il ne faut pas préparer à l’avance ce que l’on veut essayer, que cela ne sert à rien, qu’il faut essayer tout. Elles m’ont assuré que chez elles, toutes les mariées repartent avec leur robe et qu’en général c’est la première ou deuxième qu’elles essayent. Pas besoin de plus… Enfin, elles m’ont confirmé que ce n’était pas le style princesse qu’il me fallait puisque j’en avais essayé quatre et que cela ne me plaisait pas. Leur discours/monologue a duré cinq bonnes minutes. En gros, elles m’ont fait la moral. Je ne leur répondais pas, j’écoutais leur ramassis de bêtises et d’incohérence sans rétorquer car je ne voulais pas m’agacer plus que ce que je l’étais. J’étais là pour passer un bon moment, un moment dont je rêve depuis toute petite et qui est en train d’être gâché à cause d’elles. Mes études dans le Luxe m’ont appris certains points et je sais maintenant que j’attends beaucoup des conseillères. Surtout dans ce milieu ! Elles se doivent d’être pro, à l’écoute, et respectueuses. Des qualités que je ne retrouvais pas du tout ici. On se demande comment elles ont fait pour en arriver là. Vendre des robes de mariée est une vocation…
Deuxième boutique
Un conseiller au top et un coup de cœur
Nous ressortons de la boutique aux alentours de 13h30. Nous déjeunons dans un petit restau juste à côté pour débriefer et reprendre des forces avant le prochain rendez-vous de 14h30. Les filles me réconfortent car je dois avouer que je n’étais pas vraiment bien. Jamais je n’aurais pensé que cela pouvait se passer de cette façon. Mais il faut aller de l’avant. Trois autres boutiques m’attendent alors il faut rester POSITIVE ! Direction la boutique Mary Mariées. Elle porte mon prénom alors cela devrait bien se passer. Oui je vois des signes partout !!
Lorsque je rentre dans la boutique la première impression que j’ai est que je m’y sens bien. C’est petit, charmant, l’éclairage est chaud, c’est intimiste. Et en plus le vendeur est tout simplement adorable. Il nous laisse toucher les robes pour découvrir les modèles (chose qui ne s’était pas produite dans la précédente boutique, on s’est même fait disputé car il ne fallait pas les toucher!).
J’ai fait une sélection de 6 robes environ. Le résultat est beaucoup mieux, je ne me sens pas déguisée et j’apprécie le moment. Le vendeur me conseille, me donne son avis, me dit ce qu’il va et ce qu’il me va moins. C’est très agréable, et nous arrivons vite à être d’accord tous les deux. Je sais par exemple que les manches me tassent vu que je suis petite avec mon mètre soixante…
En quelques instants j’ai su dire « Non ce n’est pas celle-là » pour passer à la suivante. Et cela plusieurs fois. Je voulais absolument un dos nu, et souvent j’aimais énormément le dos mais le devant n’allait pas. Jusqu’à cette fameuse robe où lorsque le vendeur ouvra le rideau qui me séparait de ma famille, il se passa quelque chose de particulier. Un instant un peu magique que je garderais toujours dans ma mémoire…
Wow (Claire) … Oh, oui (Ma mère) … Ah ouais ! (La mère de Max)
C’était évident, elles m’aimaient dans cette robe. Mais moi je suis plus tombée sous le charme de leur réaction plutôt que de me voir dedans. Je suis quand même restée dans un petit moment, et après l’avoir quitté, en repasser d’autres, j’ai demandé à la réessayer. J’aimais énormément le dos, je ne faisais que le regarder. Le devant me plaisait également car il était travaillé, il y avait des pierres et des brillants et elle tombait plutôt bien. Je gardais le sourire en sortant de cette boutique car j’avais peut-être trouvé la bonne !
Troisième et quatrième boutique
Rapide et concis
Direction la boutique Noce Blanche. Ici je ne vais pas trop détailler car c’est allé très vite. Une demie-heure m’a suffit. Après les deux boutiques précédentes, je savais ce que je ne voulais pas et ce qu’il me plaisait. Ce qui était bien car on a pu faire un tri ensemble. La vendeuse m’a proposé toutes les robes qui correspondaient à mes demandes, et j’en ai passé 4. Il y en avait une de jolie, mais je n’aimais pas les trois autres, que je trouvais pas assez moderne. Comme disait ma mère, je prenais 10 ans de plus ! Et celle que j’aimais bien ne me plaisait pas autant que la robe dans la précédente boutique, du coup nous sommes parties.
Enfin, direction La Soierie, sur le cours George Clemenceau. Ici je voulais voir les robes bohème de la marque Rembo Styling. Je n’ai donc pas essayé de robes princesses ici, mais des robes fluides et légères. Et franchement, j’ai vraiment beaucoup aimé un modèle. Je suis restée dedans un long moment, et les filles m’aimaient beaucoup également. La question était : laquelle préférez-vous ? Celle-ci, la bohème ou la princesse de la deuxième boutique. Aucune d’entre nous n’avons répondu sur le moment car elles étaient vraiment différentes l’une de l’autre. Et finalement, elles ont réussi à se prononcer : elles n’étaient pas d’accord. C’était une situation assez drôle.
Finalement, j’ai dit à la vendeuse (qui me poussait à prendre une décision) que je prenais le temps d’y réfléchir. Et à partir de ce moment-là, son comportement à tout de suite changé. Nous avions à faire, en fait, à une commerciale pure et dure. « Bon alors on va passer en cabine » et après plus de sourire, plus de gentilles paroles. Avec ce comportement, je n’achèterais certainement pas ma robe ici.
Conclusion
Ce fût une journée chargée en émotions puisque je suis passée par le stress, l’excitation, l’appréhension, l’énervement mais aussi la frustration de ne pas l’avoir trouvée. J’ai souvent lu qu’on le savait quand c’était LA robe. Eh bien ce ne fût pas mon cas. A chaque essayage la robe n’était pas à ma taille donc il était difficile pour moi de me projeter avec toutes ces épingles (ou pas d’ailleurs). Il m’est arrivé d’essayer des tailles 40 pour une taille 36, alors je vous laisse imaginer… Mais je pense que la mauvaise expérience de la première boutique m’a complètement chamboulée. Jamais je ne pensais que cela aurait pu arriver. On a quand même poireauté une demie heure sans qu’on s’occupe de nous, elles étaient mal aimables et je n’avais qu’une envie avant même d’essayer : m’enfuir. Néanmoins, j’ai adoré la réaction des filles lorsqu’elles m’ont vu dans la robe de la deuxième boutique. Mais avec du recul, j’ai réalisé que j’étais tombée sous le charme de leur réaction plutôt que de la robe.
Pour résumer, les deux robes que j’ai préférées, ce sont des robes que je ne voulais pas avoir car elles ne correspondaient pas à l’idée que je me faisais de ma robe de mariée. Je voulais tout sauf une robe fluide et bohème.
De plus, je n’ai rien ressorti de particulier en me voyant dans toutes ces robes. Pas de magie, pas d’étoiles dans les yeux, et je n’ai évidement pas versé une larme. J’étais tellement excitée à l’idée de me voir dans ces belles robes, et au final ce n’était pas ce que j’attendais. Je suis quelqu’un qui fonctionne au coup de cœur pour beaucoup de choses. Un sac à main, une paire de chaussures… Alors j’imaginais vraiment en avoir un pour trouver ma robe de mariée. Et comme ce n’est pas arrivé j’étais vraiment déçue. Comme me disait une amie, à force d’espérer quelque chose à fond, et de rêver, parfois on est déçu. J’ai donc relativisé et pris du poil de la bête ! Prochaine étape : une petite boutique située à une petite heure de Bordeaux… La suite au prochain épisode !
N’hésitez pas à me raconter votre essayage de robes mariée en commentaire, l’expérience est différente pour chacune !
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